Depuis quelque temps, le gouvernement a décidé de rehausser les frais d’inscription et de formation des étudiants étrangers. Pour être un peu plus précis, la somme à payer était dans les environs des 150 euros, désormais c’est plus de 3?500 euros. Sans surprise, cette mesure a connu une vive contestation. En effet, des manifestations étaient organisées dans toute la France. Il y a eu également des pétitions. Selon les dernières nouvelles, les contestataires ont reçu plus de 400?000 signatures. Face à cela, le Premier ministre essaie tant bien que mal de calmer les esprits. En effet, il a prévu certaines contre-mesures.

Les conséquences de la mesure

Seuls les étudiants ayant de ressources conséquentes pourront alors espérer étudier dans le territoire. Selon les opposants, il s’agit d’un changement de cap incompréhensible. En effet, les étudiants étrangers pourront délaisser les universités françaises aux dépens de certaines facultés dans d’autres pays. Ce genre de mesure constitue une atteinte à certains droits des étrangers. Sur ce point, si l’on ressent le besoin d'un avocat dans le droit des étrangers, n’hésitez pas à consulter les spécialistes en la matière. Ils pourront alors donner les effets concrets de cette mesure sur le droit des étrangers en France.

La hausse des frais servira à la qualité de l’enseignement

Selon le Premier ministre Édouard Philippe, cette augmentation des frais universitaires à l’endroit des étudiants non européens est utile pour redorer l’image des facultés de la France. En effet, selon lui, les bénéfices engendrés seront utilisés pour rendre meilleur l’enseignement, de ce fait, la France sera aussi plus attractive. En outre, le gouvernement a annoncé aussi dans la foulée la multiplication des bourses d’études. Le problème est que ces mesures ne sont pas convaincantes. En effet, une élévation significative des frais universitaires signifie que la France ne sera plus accessible à certaines personnes.

Une mesure très contestée

De nombreuses personnalités contestent évidemment la hausse des frais universitaires pour les étudiants étrangers. On peut prendre comme exemple, Isablle Adjani, Juliette Binoche ou encore Lilian Thuram. Récemment, c’est la conférence des présidents d’université de France (CPU) qui ont dénoncé cette augmentation. Mais, on constate que le Gouvernement reste inamovible sur sa position. D’ailleurs, la ministre Frédérique Vidal a réitéré que les mesures seront appliquées malgré les contestations. Néanmoins, elle se veut être rassurante en affirmant que les étudiants ayant résidé en France depuis plusieurs années acquitteront les mêmes frais d’inscription que les étudiants européens.