Selon les recherches, la France serait le pays le plus endetté d’Europe. La relation des particuliers avec les crédits à la consommation a largement évolué depuis le temps. La baisse du marché, qui a sévi récemment et qui a encore des conséquences aujourd’hui, n’a pas arrangé la situation. Et les incidents bancaires continuent d’inquiéter les responsables de l’État.

Qu’est-ce que l’incident bancaire ?

Dans le domaine du droit bancaire, la possibilité d’accès au prêt est un must. Mais ce droit peut aussi être à l’origine de ce que les professionnels appellent « incident bancaire ». Généralement, il s’agit d’un manquement dans le recouvrement des mensualités, qui entrainent quelques inconvénients dans le quotidien du client. Une absence de mensualité peut en effet ouvrir la porte à la mise en vente de ses biens, et notamment de son hypothèque, ou à une inscription dans la liste rouge de la Banque de France.

Un incident peut aussi être un souci dans la gestion de compte ou dans le cautionnement d’un crédit. Pour se faire rembourser leur dû, les banques peuvent parfois être très exigeantes et insensibles. De quoi créer un conflit entre les établissements et les particuliers. Mais il se peut que les incidents bancaires ne soient pas le fruit des actions du client. Depuis quelque temps, les erreurs des banques créent la polémique sur le marché. Le calcul des TAEG n’est pas fait dans les règles de l’art, allant parfois jusqu’à être 20 % plus cher que le taux normal. Il est possible de demander une révision si tel est le cas.

Faire valoir ses droits : comment faire ?

En tous les cas, il est des fois où le manquement aux mensualités est un impondérable. Par manque de financement, un problème inopiné ou une perte temporaire de travail, on ne peut assurer le payement de sa dette. Dans ce genre de cas, faire l’autruche et fuir son banquier n’est pas la bonne solution. Il faudrait plutôt se battre afin de faire valoir ses droits.

En ce sens, on peut demander l’aide d’un avocat spécialisé en droit bancaire. Fort de ses années d’expérience, il saura trouver LA solution pour que les banques repoussent leur action. Généralement, les démarches commencent toujours par une tentative de discussion. C’est le moyen le plus efficace et le plus rapide pour résoudre un conflit. Et si la démarche s’avère être fructueuse, cela pourra faire économiser du temps et de l’argent à tout le monde. Ce n’est qu’une fois les négociations nulles que l’on se lance dans les procédures légales. Une fois encore, les connaissances et les savoir-faire d’un avocat ne seraient pas de refus.